Dans les brumes matinales d’un vil et insipide azur
Montent sourdes et furieuses les clameurs
« A mort…à mort ! A mort l’usurpateur ! »
Un homme, seul et bâillonné, sur le bûcher incandescent
pleure ses dernières larmes sur son triste tourment
car toutes les cloches, et ce glas, qui résonnent
annoncent à l’unisson cette fin en somme
de la culture, du savoir et de l’instruction
Tandis qu’à l’horizon, derrière les tours noires de Bab el Lion
Sur de sombres destriers endimanchés, ses bourreaux abscons
chevaliers servants et vaillants, et bien souvent aussi très…bons…
s’éloignent déjà, rejoignant de bien lointaines contrées
et de vastes royaumes encore inexplorés de la médiocrité…
Texte écrit pour remettre les pendules à l’heure…A vos montres !
