Les Russkoffs. François Cavanna.

Chose promise, chose due. Enfin, presque…
Je vous avais promis de vous parler dans mon prochain post consacré à la critique littéraire d’un bouquin de Physique quantique (et je devine bien que vous attendiez ce moment avec grande impatience), seulement voilà… en farfouillant dans mes piles de bouquins non lus encore, je tombe sur celui-ci : « les Russkoffs » de monsieur François Cavanna. Et là, je me dis (toujours en aparté, et réveillant cette grosse bête curieuse qui sommeille en moi) : « C’est de çui-ci qu’il faut que je leur cause aujourd’hui ! N’est-il pas meilleur titre qui colle à l’actualité du moment ? N’est-il pas ? Oui, n’est-il pas ? N’est-il pas ?! » (Oui, il m’arrive de bégayer un peu lorsque je me parle à moi-même). Donc, en avant Guingamp, et c’est parti pour les Ruskoffs… !
Lorsque j’étais petit garçon, en classe de quatrième, collège de l’Empéri, je me trouvais assis le plus souvent à côté d’un camarade dont le patronyme était : « Ouais » ! Bien entendu, et c’est tout à fait normal, ne l’avait-il pas un peu cherché ? tout le monde se foutait de sa gueule dans la cour de récréation ! Moi, le premier (Très tôt, j’ai eu ce sens inné de la dérision désopilante et de l’humour acerbe qui met souvent mal à l’aise mes interlocuteurs et trices). Mais, l’étrange ne s’arrête pas là, ce type était le seul de tout notre bahut à avoir choisi « Russe » en deuxième langue vivante ! Re-foutage de gueule, bien sûr ! Sauf, moi. Je m’interrogeais plutôt. Je cherchais à comprendre… pourquoi le russe ? Pourquoi ? Mais, je n’ai jamais eu vraiment la réponse.
Bien souvent, lorsque Sylvain (Tesson) passe me voir, il me bassine avec la Russie et les Russes. C’est un pays que je ne connais pas, mais que lui connait très bien. Si ce n’est pas toujours un avantage de bien connaître quelque chose, ou quelqu’un, pour bien en parler, lui en parle très bien, c’est vrai. Il évoque l’âme slave comme personne d’autre. D’après lui, elle est très belle, très noble, et très bien comme il faut. « Il faudrait que tu vois toutes ces chaudasses qu’il y a là-bas ! » me tente-t-il souvent, tandis que j’observe, rêveur, le petit brin d’herbe aux bisons flottant dans notre bouteille de Żubrówka.
Żubrówka provient du mot russe, polonais, biélorusse et ukrainien : żubr, pour le bison, qui est un grand consommateur de Hierochloe odorata, appelée plus communément « herbe aux bisons », et dont un brin se trouve dans chaque bouteille. En Auvergne, il font la même chose avec une vipère aspic et appelle cela l’alcool de serpent. Boire cet alcool, aiderait à combattre le mal de dos, les problèmes de digestion, ou bien encore ceux de la fertilité (et même la lèpre selon certains mieux renseignés). La vodka, elle, me donne surtout mal à la tête, le lendemain matin. Mais, retenons plutôt de tout ceci que Bison se dit donc de la même façon dans ces quatre langues exotiques… ce qui pourrait (peut-être) être un avantage lors de futures négociations de paix, isnt’it… ?

2 Replies to “Les Russkoffs. François Cavanna.”

  1. […Mais, retenons surtout de tout ceci que Bison se dit donc de la même façon dans ces quatre langues exotiques… ce qui pourrait (peut-être) être un avantage lors de futures négociations de paix, isnt’it… ? ]
    Of course, quand il s’agira d’élire au titre du plus « futé », l’un des présidents slaves qui tirera le mieux ses marrons du feu !

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