21 Juillet 69. Fake…

L’autre jour, j’ai rencontré un connard. Un connard de complotiste. Il s’agit de mon garagiste. Mon connard de garagiste complotiste. Simple révision des vingt-mille, la vidange moteur et changement des filtres, j’y allais donc serein, les mains (gantées) tapotant sur le volant de l’Aston, un petit air de Malher (symphonie numéro 3) au bout de mes lèvres fines (rehaussées d’une moustache bien taillée).
Cet abruti (j’ai bon nombre d’autres qualificatifs à disposition, si celui-ci ne vous convenait pas) ne croît pas au Covid (on dit « la », mais le problème n’est pas là). Pour lui, tout est invention. Exit donc les millions de morts et de familles endeuillées à travers le Monde, exit les tubars qui toussent encore trois semaines (mois…) après l’avoir chopé, exit les rescapés de l’horreur des salles de réa qui ont cru voir leur dernière heure arriver, exit tous ceux qui ne le savent pas encore mais traîneront des séquelles plus ou moins lourdes jusqu’à la fin de leur existence. Exit tout ça en bloc… ! D’après lui, tout ceci n’est que du bidon, du vent, du coup monté, de la supercherie d’état bien orchestrée pour nous foutre tous dedans, parce qu’ils n’ont que ça à faire, nos élites…
Monsieur est très certainement un excellent garagiste, habile de ses mains, capable de vous caler à la lampe stroboscopique un moteur de trois cents cinquante bourrins qui a un peu trop d’avance à l’allumage, ou bien, plus subtil, de vous desserrer juste ce qu’il faut une durite de gas-oil (Mais cela fonctionne aussi très bien avec une durite de frein ou de liquide de refroidissement…), histoire d’avoir l’assurance de vous revoir dans quinze jours (on connait tous, bien sûr, la petite combine, mais on se fait avoir à chaque fois !), cependant, monsieur demeure malgré tout un pauvre handicapé de la cervelle ! Et accessoirement, un putain de criminel en puissance…
Pourquoi, je dis ça ? Parce qu’évidemment monsieur, l’innocent aux mains pleines de cambuis, se contrefiche comme de sa première clé à mollette du respect des gestes barrières. Cela le fait chier de faire comme tout le monde, nous, les moutons qui ne comprenons rien. Évidemment. Monsieur sait bien plus de choses que nous. Monsieur sait la Vérité (celle avec une majuscule). Monsieur est mieux informé que nous. Monsieur va sur internet, mais pas n’importe où bien sûr, il a ses sources vérifiées, ses sources fiables, ses sources qui ne racontent pas de conneries, elles, comme tous ces suppôts de Satan que sont devenues les autres, celles bien officielles. Et vous, du coup, vous n’êtes qu’un con avec votre masque sur le pif, votre flacon de gel hydro-alcoolique en permanence dans votre poche, et qui sent pourtant bon la menthe ou le jasmin d’été, votre petit recul lorsqu’on tente de vous faire la bise, ou encore votre ridicule check, le poing fermé, lorsque vous dites bonjour à un pote, et, bien entendu, ne l’oublions pas (et là, c’est le pompon suprême de votre terrible ignorance !) votre saloperie de vaccin tout trafiqué et qui n’est pas bon du tout pour votre santé… Un con, voilà ce que vous êtes ! Un pauvre con qui n’a pas encore compris (mais ça viendra bien, il le sait…) qu’on voulait vous rouler dans la farine depuis le début (le virus n’existe pas, mais toutefois il a été inventé dans un laboratoire chinois… cherchons l’erreur… !). Monsieur affirme donc que le Covid ce n’est rien du tout, que monsieur l’a chopé, comme tout le monde (!) et qu’il s’en est super bien sorti, même pas le nez qui a coulé, rien, pas une quinte, juste un peu mal à la tête, et qu’il a continué à bosser sans rien dire à personne, comme si de rien n’était… Monsieur a vaincu la maladie, tout seul comme un grand, et il en est fier… ! Très fier…
L’Aston tourne sur trois pattes depuis cette dernière visite au garage. Elle freine moins bien aussi. J’ai comme un doute…

Texte et photgraphie Ernest Salgrenn. Juillet 2022. Tous droits réservés.

La panthère des neiges. Sylvain Tesson.(Dans la continuité de mes critiques littéraires hyper-chiadées)

« Il faut que tout change, pour que rien ne change« , célèbre formule de l’écrivain Giuseppe Tomasi di Lampedusa qu’on trouve dans son unique œuvre « Le Guépard ». De guépards, de véritables, et non pas ce vieil aristocrate sur le déclin, le prince Fabrizio, héros du flamboyant roman, j’eu la chance incroyable d’en rencontrer toute une bande. Trois, plus exactement. Et encore bien plus extraordinaire… nous avons chassé ensemble… !
Bien entendu, je ne cours pas aussi vite qu’un guépard, loin de là, mais pour compenser je disposais alors d’une carabine de gros calibre !
Certes, j’en conviens avec vous, la réflexion arrive un peu comme un cheveu dans la minestrone… mais qui se souvient encore aujourd’hui de Claude Bertrand ?! Oui, qui ? Peu de gens, sans doute ! Cet acteur oublié fut pourtant la voix française de Burt Lancaster dans le film « le Guépard » de Visconti. Mais aussi de bon nombre d’autres, comme Roger Moore, Bud Spencer, John Wayne, Charles Bronson, et j’en passe et des biens meilleurs qu’eux, tel, pour ne citer que lui, le capitaine Haddock dans « le Temple du soleil »…
Mais, revenons à nos moutons, ou plutôt à nos guépards… ! Mes trois orphelins (leur mère avait été tuée par une lionne), élevés au biberon, ronronnaient comme de vulgaires chatons. À peine sevrés, de la chasse, ils ne savaient rien, et il était indispensable de tout leur apprendre, condition sine qua non à leur hypothétique retour vers un état sauvage. Mon guide de brousse, Ted, afrikaner de souche, s’en chargeait avec beaucoup d’application et de méthode. Ted, enfant de la savane, du busch, de l’outback sud-africain, connaissait tout de ces animaux sauvages, aussi, qui, à part Ted, aurait pu s’en charger ? Personne d’autre, je crois…
Quant à moi, pris d’une soudaine lubie, comme cela m’arrive si souvent (et cela fait tout mon charme, n’est-ce pas ?), je décidai donc de participer à un safari, me donnant l’occasion d’inscrire à mon tableau de chasse, encore vierge, les si fameux big-five d’Ernest Hemingway (Les vertes collines d’Afrique. Récit autobiographique. 1935) …

À certains égards, l’Afrique du sud est un bien étrange pays. Mon hôtel de transit, dans la banlieue immédiate de Johannesbourg, était entièrement cerné de fils barbelés et d’une haute clôture électrifiée. Pour y pénétrer, nécessité absolue de montrer patte blanche (la métaphore poétique sera appréciée, merci…). Fort heureusement, car d’un naturel dépressif depuis l’enfance, je ne séjournai que très peu de temps dans ce bunker, rejoignant assez vite ma destination finale, un lodge de luxe au sein d’une réserve privée, à quelques encablures seulement de l’emblématique parc Krüger. Quelques fois, à la tombée de la nuit, des compagnies d’éléphants y venaient s’abreuver dans la piscine en forme d’ haricot géant. Le pittoresque de la vie sauvage. Curieusement, on m’apprit, dès le premier soir, que les hyènes tachetées étaient les animaux les plus redoutés ici, par les autochtones. J’affirmais, à la surprise générale, qu’à Paris, il en allait de même !
Je pris assez vite mes marques, le bar était remarquablement achalandé. Et, de bonne constitution, je sympathisais avec mes hôtes, un couple de français fortunés, issus du monde du cinéma. Cinéma documentaire animalier plus exactement. Disons que je n’avais de prime abord aucun à priori concernant le cinéma documentaire, qu’il soit animalier ou d’autres horizons, bien au contraire, Madame était tout à fait charmante.
« Nous avons longtemps travaillé avec Bougrain-Dubourg… m’apprit-elle, en souriant.
— Qui donc ?
— Bougrain-Dubourg…
— Vois pas…
— La L.P.O… ?
— Non plus !
— … Catherine Ceylac, Brigitte Bardot, Jeanne Manson… (en rapprochant ses deux index…)
— Ah, oui, OK, sa tête me revient maintenant !
Nous chassâmes, donc. Mais, rassurez-vous, âmes sensibles, je ratais à chaque fois ma cible et rentrais toujours bredouille.
— Hey, j’ai crôa, Ernest, qué tou manquérais ouneu bouffle dans un kouloir dé métro… ! me dit un jour, Ted, l’accent boer moqueur.
— Hakuna Matata, Desmon Toutou ! lui répondis-je, seuls mots que je connusse alors dans son idiome natal. Mais, il n’avait pas tort, mon Ted : alcoolisme congénital et précision balistique font assez rarement bon ménage… à l’inverse, et vous sourirez très certainement en lisant ceci (je commence à vous connaitre…), je fus, une fois, moi-même, considéré comme une vulgaire proie par l’un de mes potentiels gibiers. Un énorme éléphant mâle, en rut, et l’éléphant mâle en rut n’a jamais très bon caractère, cela est reconnu, nous chargea un jour. Vif, j’échappai de peu au piétinement du mastodonte en furie hormonale… ce qui, entre parenthèse, m’aurait chagriné au plus au point, bien que ne niant pas le fait aujourd’hui, que si cela eut dû se produire, il aurait ajouter à ma légende personnelle (déjà bien étoffée) un petit plus non négligeable.
Au bout d’une semaine à peine, je m’ennuyai déjà. Les cocktails à base d’amarula (Sclerocarya birrea), mes tirs ratés, ainsi que la fidélité obstinée de Clarisse (mon hôte, l’ex-court-métragiste éco-guerrière) finissaient par me donner le spleen, voire la nausée. Je caressai une dernière fois mes trois jeunes félins aux yeux tristement bordés de noirs, se prélassant, insouciants, au bord de la piscine en forme de rein géant, rangeais ma Winchester et sa cartouchière emplie de dum-dum sur son râtelier rustique en cornes d’impala, et fis mes bagages…
Quelques mois plus tard, j’appris par hasard qu’aucun des trois jeunes guépards n’avait survécu. Tombés, une nuit sans lune, dans le guet-apens d’une meute de hyènes affamées, ils furent dévorés l’un après l’autre…
Ma peine fut immense en apprenant leurs fins tragiques. Et parfois, je me dis que, finalement, ce Lampedusa avait bien raison : tout évolue mais rien ne changera jamais dans ce monde…

Texte et photographies Ernest Salgrenn. Mai 2022. Tous droits réservés.

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Comme une odeur de macramé.

« Pourvu qué ça douré ! » lançait la mère Lætitia, celle de l’empereur des français (rien à voir avec notre Jaunie national)…

Mais non ! Bien au contraire, faut qu’on en finisse maintenant ! clamé-je aujourd’hui, haut et fort ! Coup de gueule, c’est gratos, ne me remerciez pas…
Comment ? Pas de politique, avions-nous dit la dernière fois… ? Ah bon… ?! Désolé, le ferais plus !
Et vous, alors ? Ça baigne ?
« Bonjour, bonjour les hirondelles !  » : le printemps est là ce matin, après plusieurs jours de pluie (… en-fin ! pour les deux phénomènes).
Les zoizeaux gazouillent donc à qui mieux mieux, se cherchent, se trouvent, et construisent ensemble, ailes dessus-dessous, des nids bien chauds et douillets aux creux des arbres tout gorgés de sève nouvelle. Que c’est beau, la Nature ! Ce qu’il en reste, en tout cas…
J’aime les oiseaux. Pour moi, ils expriment, avec beaucoup d’insolence, la quintessence d’un équilibre toujours très incertain face aux nombreux aléas d’une vie sauvage. Toujours un peu sur le fil du rasoir, nos piafs. Mais, finalement, ne sommes-nous pas tous un peu dans cette position délicate ? Petits oiseaux, nous aussi.
J’aime donc les oiseaux car ils sont si fragiles. Un rien, une bourrasque un peu plus appuyée, une giboulée de mars un peu plus glaçante que les autres, ou parfois, ce n’est pas de chance, un simple grêlon perdu, et voilà, c’est le drame… ! une famille de mésanges bleues ou de chardonnerets élégants en deuil ! Oh… ! Cruel destin quand tu nous tiens !
François Villon, (peut-être) le plus grand poète de tous les temps, détestait les oiseaux. Et notamment les corbeaux, les « freux » des gibets, si florissants à son époque. Il l’a souvent écrit. Avec tout le respect que je lui dois, je pense qu’il avait tort. Même les corbacs ont le droit d’être aimés, car, après tout, ils ne font que leur boulot, et toujours avec une grande application, et de la plus belle des façons qui soit, programmés à merveille qu’ils sont pour crever et bouffer les yeux des pendus, si pendus qui se balancent il y a, bien entendu…
Et alors ? Ne faut-il pas de tout pour défaire un monde… ?
« Quinze euros, le mètre ? Mince, c’est pas donné, le chanvre… ! Mettez-en moi deux mètres (soit une toise) tout de même… je pense que ça devrait le faire… ! »

Y a d’la joie
Bonjour bonjour les hirondelles
Y a d’la joie
Dans le ciel par dessus le toit
Y a d’la joie
Et du soleil dans les ruelles
Y a d’la joie
Partout y a d’la joie
Tout le jour, mon cœur bat, chavire et chancelle
C’est l’amour qui vient avec je ne sais quoi
C’est l’amour bonjour, bonjour les demoiselles
Y a d’la joie
Partout y a d’la joie…

Des paroles, celles-çi, de Michel Emer et Charles Trenet… Mais, ce n’est pas vrai, ils se trompent : de la joie, y’en a pas partout dans ce monde à la con… mon chat, ce salaud, a tué une mésange, ce matin…

Texte et photographie Ernest Salgrenn. Avril 2022. Tous droits réservés.

Wolf. Jim Harrison.

Si, en ce qui concerne la Littérature, il en va comme de tout le reste, il est toujours préférable de débuter par le commencement, il n’est toutefois pas interdit, une fois lu (l’ennuyeux) « L’illiade et l’Odyssée », de brûler des étapes, et de passer directement aux « 100 Histoires extraordinaires » de Pierre Bellemare. C’est ce que j’ai fait.
Pierre Bellemare, je l’ai rencontré une après-midi ensoleillée d’Août. Cela se passait en Corse, sur le port animé de Saint-Florent. Il débarquait à peine de son voilier (un superbe quinze mètres) accompagné de sa femme, Maryse. Vêtu d’un bermuda à fleurs et d’un simple tee-shirt jaune vif, l’homme m’apparut d’emblée comme fort sympathique, et d’ailleurs, nous sympathisâmes très rapidement. J’avais, moi aussi, tant d’histoires plus extraordinaires les unes que les autres à lui raconter… Oui… quoi… ? Je vous demande de m’excuser un petit instant… ma femme me parle… comment ça, je confonds encore ? Ce n’était pas Pierre Bellemare mais plutôt Philippe Gildas ?! Un mètre cinquante, de très grandes oreilles… ? Oui, bon, tout le monde peut se tromper, non ?
Enfin, bref… hier soir, je suis allé voir un film (mi-documentaire en vérité) intéressant sur Jim Harrison, cet immense écrivain américain. Film co-réalisé par François Busnel (celui de la Grande Librairie). François devait être parmi nous, public sous le charme, pour débattre à l’issue de la projection, mais c’était sans compter sur la Covid (oui, 140 000 cas encore pour la journée d’hier ! mais… chut ! ) qui l’obligeait à rester chez lui. Nous eûmes donc droit à un Zoom en direct de son appartement parisien. Pour ceux qui ne connaissent pas Zoom, c’est comme Whatsapp ou Skype. Et pour ceux qui ne connaissent aucun des trois, allez vite vous… renseigner ! Comme on pouvait s’y attendre, de nombreuses questions à son adresse fusèrent rapidement. L’élite de la communauté locale de lecteurs (et trices) semblait s’être donné rendez-vous, tant toutes les questions étaient pointues (« Ne trouvez-vous pas qu’il y a tout de même quelque chose de Jean Giono chez Jim Harrison ? » Et vas-y que je te cite ensuite de longs passages du « Chant du monde »… !). Bien calé dans mon fauteuil rouge, je laissai faire, admiratif de tant de savoir étalé sans retenue. Pour tout vous dire, Jean Giono, je connais un pio, je sais qu’il était de par ici (Manosque, je crois), mais il est vrai qu’en ce qui concerne ce Jim, l’américain, il y a encore deux jours de cela, je n’avais jamais entendu parler de lui ! Comme je vous l’ai appris plus haut, j’ai brulé des étapes !
Puis, François, toussotant de concert avec une bonne moitié de la salle, en vînt à nous causer du roman « Wolf : mémoires fictives ». Il raconte comment Jim Harrison fût contraint, par les producteurs, de remanier (Ô, combien !) le scénario du film qui en définitif n’avait au final plus rien à voir avec son roman initial. Si, ce n’est certes pas un cas isolé, on sait bien que bon nombre d’adaptations cinématographiques hollywoodiennes prennent de grandes libertés avec les histoires originales, cette fois, on dépassa les bornes…
« Wolf » raconte les aventures d’un jeune homme, Swanson, vagabond littéraire, qui abandonne tout pour se consacrer à la recherche d’un loup, s’enfonçant dans une nature de plus en plus sauvage, pour finalement, au terme des quatre cents pages du roman, ne pas en apercevoir la queue d’un… ! Les producteurs (on peut les comprendre, un sou est un sou, ma bonne dame !) voulaient autre chose, de plus commercial, de moins ennuyeux. Aussi, d’un loqueteux, Jim fit un riche éditeur New-yorkais, des grands espaces à l’infini du Montana, recentra l’action dans Central Park, et du loup invisible, un loup-garou ! C’est là, à cet exposé, que je compris que j’avais peut-être ma carte à jouer pour épater à mon tour, la galerie…
Je levais la main droite, on me fit passer le microphone (contaminé ou pas ?)…
« Bonsoir, François… Ernest Salgrenn, écrivain… ma question est la suivante… je dois vous dire que j’ai rencontré ce loup… celui qui tient le rôle principal dans le film ! d’ailleurs, si je peux apporter une petite précision à ce sujet, il ne s’agissait pas d’un loup, mais d’une louve… (des « Oh ! » et des « Ah ! » dans la salle… ) la rencontre s’est déroulée du côté de Palmer city, dans un coin reculé de l’Alaska, chez son dresseur… mais vous-même, François, lors de vos séjours répétés chez ce Jim Harrison, avez-vous aperçu quelques serpents à sornettes ?!…

Des loups, par chez moi, il en traînent pas mal. Mais, des loqueteux aussi. Et de plus en plus…
La prochaine fois, je vous parlerai à nouveau d’un autre roman de Jim Harrison que je n’ai pas lu.
Oui, je le sais, je choisi trop souvent la facilité !
Salut les copains (et pines), et bien entendu : de bonnes Pâques à vous !

Dossiers froids. Patrick Fouillard.

C’est la première fois que je ne lisais pas un roman de monsieur Patrick Fouillard. Il est vrai qu’il n’a pas écrit grand-chose jusqu’à présent. Il s’agit donc d’un polar (et non d’un épaulard, animal qui n’a rien à voir bien que vivant, lui aussi, dans des mers froides, je veux parler de cet auteur, bien sûr, mais rassurez vous, pour ceux qui ont le vertige, je suis simplement assis sur une chaise de bureau).
Patrick Fouillard doit être un pseudo. Cela ne fait aucun doute. Mon beau-frère se prénomme, lui aussi, Patrick. C’est donc un prénom d’un commun peu banal. Par contre, mon beau-frère n’a jamais écrit de roman noir, ce qui est plutôt une bonne chose pour la littérature, l’imbécile sachant à peine lire et écrire. Par contre, il tire très bien au boules (la pétanque, pour les non-initiés). Ce qui est un avantage non négligeable si on joue dans son équipe. Un bon tireur à la pétanque, c’est primordial.
« On n’a jamais aussi bien parlé de gendarmes à la retraite. Un vrai régal ! » déclare, enthousiaste, Bernard Pivot en quatrième de couve (Oui, pour une fois, j’ai tout de même fait l’effort de lire la quatrième de couve). Je subodore qu’il a encore ses douze points sur son permis de conduire et qu’il s’emballe peut-être un peu vite, Bébert, comme je l’ai souvent vu s’emballer pour pas grand-chose, enfin, quand je vous dis pas grand-chose, c’est pour tout au plus quelques milliers d’euros de cash. Personnellement, je ne mange pas de ce pain-là, je suis toujours sincère, je dis ce que je pense, j’ai une éthique ! Au risque de ne pas me faire que de bons amis dans le milieu de la culture. Mais, ce n’est pas grave car mes amis, les vrais, ceux sur lesquels je peux toujours compter si j’ai besoin d’un coup de main à l’improviste, sont à mille lieux de tout cela. La plupart lisent très peu d’ailleurs, et s’en tamponnent donc royalement le coquillard (qui rime avec Fouillard !) de ce que je peux penser d’un bouquin.
Sinon, en ce moment, je lis « Guerre et Paix ». C’est d’un certain Tolstoï. Je l’ai trouvé dans une cabane à livres (je sais, je vous ai menti, il y a bien une cabane à livres dans mon village !). Depuis une quinzaine, grosse affluence de livres russes dans ma cabane à livres. Les gens doivent faire le tri dans leurs bibliothèques et se débarrasser vite fait, de peur d’être considérés comme des collabos en puissance, mais, ils n’ont peut-être pas tort, ces trouillards (qui rime aussi avec Fouillard, tiens !), il est exact qu’on en a fusillé pour beaucoup moins que ça à la Libération ! C’est un très (très) gros bouquin de 1225 pages que celui-ci. Mais, j’aime bien les gros bouquins. Gamin, j’ai appris à lire dans l’annuaire du Finistère, cela explique peut-être cela. L’annuaire, c’est sympa, tout est bien rangé par ordre alphabétique, dommage qu’ils ne le font plus. Pour économiser le papier, soi-disant. C’est fou ce qu’on sacrifie de nos jours au nom de l’écologie. Qu’est-ce qu’on va en foutre alors de tous ces arbres qu’on plante un peu partout si on ne fait plus tourner à fond les usines à papier qui salopent nos rivières ?! Je me le demande bien. Enfin, je ne serai plus là pour voir ce massacre, et ce n’est pas plus mal, finalement.
Sinon, plus tard, vers dix-douze ans, il y avait le catalogue des 3 Suisses, que j’aimais bien. Plus illustré que l’annuaire, et d’une bien meilleure qualité de papier aussi. Et puis, surtout, des pages entières de mannequins girondes en porte-jarretelles noirs, en collants opaques, en strings ficelles, ou en petites culottes à frou-frou. Sympatoche, le catalogue des 3 Suisses ! C’est dommage, il ne le font plus, non plus, alors, nos gosses, vont tous sur internet maintenant pour découvrir tout ça (et bien plus encore).
Bon, je vous laisse, je crois que j’en ai assez dit sur ce roman, peut-être même un peu trop, ce qui pourrait vous donner (et ça serait trop bête !) envie de le lire…
Je vous donne le lien du blog de monsieur Patrick Fouillard (pour celles et ceux qui connaissent pas encore ce si talentueux écrivain) : https://jourdhumeur.wordpress.com/
La prochaine fois, je ne vous parlerai pas de « Guerre et Paix », forcément : je l’aurai lu ! Bonne journée à tous, et bonne lecture, les amis !

Le grand débat de la théorie quantique. Selleri.

Chose promise, chose due !
Oui, je sais, cela commence exactement comme la dernière fois, mais, nous y voilà bien, nous allons aujourd’hui parler de ce fameux livre sur la théorie quantique, que je n’ai toujours pas lu bien sûr, vous commencez à connaître le concept à force, et comme cela fonctionne plutôt bien (j’ai eu de très bons retours, 8 likes sur mon dernier post), continuons sur cette lancée.
Cette nuit, j’ai dormi une heure de moins et pourtant je me suis couché et levé aux mêmes heures que d’habitude. Cherchez l’erreur ! Et, je vous rassure, il n’est aucunement question de théorie quantique là-dedans, ni même de théorie de la relativité, sa cousine (Grosso modo pour la faire simple : plus tu vas vite, plus tu gagnes du temps !). Non, cela est tout simplement le fait d’un groupe de jobards tourmentés à petites lunettes (qui font sérieux, car c’est bien connu, les myopes sont plus intelligents que les autres), qui a décidé en 1976 de nous enquiquiner la vie. Un peu plus, rajouterai-je, en filigrane. Et en filigrane, le terme est bien choisi, car c’est aussi ce que l’on voit sur nos billets de banque, en transparence, le filigrane. L’idée, donc, était de nous faire faire des tas d’économies, suite à la flambée du prix du pétrole (Ah… ? Cela vous rappelle quelque chose d’actuel ?!). La crise pétrolière, même qu’on avait nommé ça, à l’époque. On n’avait pas de puits de pétrole chez nous alors on avait décidé à la place d’avoir des bonnes idées ! Certes, ce n’était pas con, mais ce qui m’étonne tout de même un peu, est que dans notre pays aujourd’hui, la plupart de notre production d’électricité est obtenue à partir de centrales nucléaires (70,6 %)… et non à partir de centrales à fioul (moins de 4 %) ! Aussi, cherchez l’erreur, une fois de plus ! Mais surtout, messieurs les binoclards, laissez-moi dormir tranquille tout le temps que je veux ! Chiotte, quoi ! Surtout que lorsque je me couche, j’éteins toutes les lumières chez moi (c’est beaucoup mieux pour trouver le sommeil, je vous le conseille), donc je ne consomme rien ou presque rien (des fois, je me relève pour aller pisser, mais c’est rare), donc je n’aggrave pas la situation énergétique de mon pays, bien au contraire. Voici d’ailleurs une idée qui aurait été bonne : obliger tous les gens à dormir une heure de plus, tous les jours de l’année. Sûr qu’on y aurait certainement gagné beaucoup plus en économie d’énergie…
L’infiniment petit, cela doit être vachement passionnant, je ne vous le fais pas dire. Surtout si l’on dispose d’un bon microscope. Quoique de nos jours le miscrocope (oui, je suis dyslexique) soit un peu dépassé comme instrument d’observation. On utilise plutôt maintenant un accélérateur de particules, et le nôtre, de grand collisionneur d’atomes, se trouve dans un tunnel situé à 100 mètres sous la terre, de part et d’autre de la frontière franco-suisse, près de Genève. Là, dans un gigantesque tuyau circulaire, on y propulse à de très grandes vitesses des atomes les uns contre les autres pour voir comment ça fait, comme dans un super bowling en quelque sorte. On fait mumuse avec la matière. Strike sur strike, Micke ! (ouais, c’est pas facile à prononcer, mais j’ai fait exprès !).
Albert Einstein, dont on n’a jamais su les toutes dernières paroles avant de mourir, sa conne d’infirmière ne parlant pas un traître mot d’allemand, c’est bête, mais franchement on aurait pu y penser avant, histoire de ne pas rater (peut-être) une dernière et nouvelle théorie étonnante qui chamboulerait à nouveau le monde, enfin, bref, on ne saura donc jamais du coup à cause d’elle, ne croyait pas à la physique quantique. « Arhhhh, c’est que du pipeau, tout ça ! Des atomes crochus ? Et pourquoi pas aussi des graines de sésame sur les brötchen aux saucisses ! » disait-il (libre traduction de moi qui a fait Allemand seconde langue), en vous tirant la langue, bien sûr. Parce qu’Einstein, le fortiche en maths, était en réalité un sacré rigolo. Pourtant, il parait qu’il était assez nul à l’école (ce qui nous fait deux points communs (avec rigolo, pas les maths), comme quoi…). Ses profs lui disaient sans arrêt qu’il ne ferait jamais rien de bien dans sa vie. À cause de ça, si vous saviez ce qu’il a galéré, le pauvre, il a même du s’expatrier en Suisse au début de sa carrière pour trouver du boulot, c’est pour vous dire… !
Bon, je vais y aller, moi, je crois que je vais me taper une petite sieste, histoire de rattraper cette heure de sommeil perdue cette nuit. Alors : Gute nacht, les amis !

PS : la prochaine fois, je vous parlerai d’un autre bouquin, dans un genre tout à fait différent, plutôt polar noir : « Dossiers froids » de Patrick Fouillard, et croyez-moi déjà sur parole, il y aura encore beaucoup à raconter.

Les Russkoffs. François Cavanna.

Chose promise, chose due. Enfin, presque…
Je vous avais promis de vous parler dans mon prochain post consacré à la critique littéraire d’un bouquin de Physique quantique (et je devine bien que vous attendiez ce moment avec grande impatience), seulement voilà… en farfouillant dans mes piles de bouquins non lus encore, je tombe sur celui-ci : « les Russkoffs » de monsieur François Cavanna. Et là, je me dis (toujours en aparté, et réveillant cette grosse bête curieuse qui sommeille en moi) : « C’est de çui-ci qu’il faut que je leur cause aujourd’hui ! N’est-il pas meilleur titre qui colle à l’actualité du moment ? N’est-il pas ? Oui, n’est-il pas ? N’est-il pas ?! » (Oui, il m’arrive de bégayer un peu lorsque je me parle à moi-même). Donc, en avant Guingamp, et c’est parti pour les Ruskoffs… !
Lorsque j’étais petit garçon, en classe de quatrième, collège de l’Empéri, je me trouvais assis le plus souvent à côté d’un camarade dont le patronyme était : « Ouais » ! Bien entendu, et c’est tout à fait normal, ne l’avait-il pas un peu cherché ? tout le monde se foutait de sa gueule dans la cour de récréation ! Moi, le premier (Très tôt, j’ai eu ce sens inné de la dérision désopilante et de l’humour acerbe qui met souvent mal à l’aise mes interlocuteurs et trices). Mais, l’étrange ne s’arrête pas là, ce type était le seul de tout notre bahut à avoir choisi « Russe » en deuxième langue vivante ! Re-foutage de gueule, bien sûr ! Sauf, moi. Je m’interrogeais plutôt. Je cherchais à comprendre… pourquoi le russe ? Pourquoi ? Mais, je n’ai jamais eu vraiment la réponse.
Bien souvent, lorsque Sylvain (Tesson) passe me voir, il me bassine avec la Russie et les Russes. C’est un pays que je ne connais pas, mais que lui connait très bien. Si ce n’est pas toujours un avantage de bien connaître quelque chose, ou quelqu’un, pour bien en parler, lui en parle très bien, c’est vrai. Il évoque l’âme slave comme personne d’autre. D’après lui, elle est très belle, très noble, et très bien comme il faut. « Il faudrait que tu vois toutes ces chaudasses qu’il y a là-bas ! » me tente-t-il souvent, tandis que j’observe, rêveur, le petit brin d’herbe aux bisons flottant dans notre bouteille de Żubrówka.
Żubrówka provient du mot russe, polonais, biélorusse et ukrainien : żubr, pour le bison, qui est un grand consommateur de Hierochloe odorata, appelée plus communément « herbe aux bisons », et dont un brin se trouve dans chaque bouteille. En Auvergne, il font la même chose avec une vipère aspic et appelle cela l’alcool de serpent. Boire cet alcool, aiderait à combattre le mal de dos, les problèmes de digestion, ou bien encore ceux de la fertilité (et même la lèpre selon certains mieux renseignés). La vodka, elle, me donne surtout mal à la tête, le lendemain matin. Mais, retenons plutôt de tout ceci que Bison se dit donc de la même façon dans ces quatre langues exotiques… ce qui pourrait (peut-être) être un avantage lors de futures négociations de paix, isnt’it… ?

37°2, le matin. Philippe Djian.

Ce jour, j’inaugure !
Voici donc une nouvelle rubrique dans mon blog : la critique littéraire.
Depuis plusieurs mois, force est de constater que quelques-uns se font des veaux bien gras (élevés chez la mère) en la matière (plus de 300 abonnés, n’est-ce pas Monsieur Jourdhu ?!), aussi, un peu jaloux de ces succès faciles (oui, j’ai quelques défauts, dont la jalousie ), je me suis dis en aparté (plaisir de la schizophrénie) : « Porc qué té vas ? » (Pourquoi pas moi ?)…
Bien entendu, et vous commencez un peu à me connaître sur les bords, je ne vais pas me contenter de faire comme tout le monde. Cela serait trop facile, et ne jamais donner dans la simplicité a toujours été un principe de base, chez bibi Salgrenn !

Explication : j’ai très peu de temps libre pour lire des tonnes de bouquins, comme (suivez mon regard vers l’ouest et le village de Petitbonhom sur mer) certains qui n’ont apparemment rien d’autre à fiche de la journée, ceux-là n’ayant ni deux stères de bois de chauffe à couper quotidiennement (à la hache), ni, ne serait-ce qu’un infime soupçon de vie mondaine, ainsi m’a-t-il fallu trouver une combine pour réaliser malgré tout cette nouvelle chronique, qui se veut sinon quotidienne, tout au moins hebdomadaire. Eh bien, ce n’est pas si compliqué que cela en réalité : je vous donnerai mon avis critique (et tout à fait éclairé) sur des livres que je n’ai pas lu ! J’y gagne en temps, mais aussi, et ce n’est pas négligeable, en pognon, n’ayant pas de boite à livres mise à ma disposition gracieusement, ici, dans ce coin perdu de la France rurale, où la moitié de la populace est analphabète (Encore bravo, l’Éducation Nationale !), et l’autre moitié, pour laquelle l’unique lecture un peu sérieuse de l’année consiste à décortiquer en ânonnant mot après mot, le mode d’emploi d’une tronçonneuse yougoslave ! Et pourtant, mes amis, malgré cela, je suis presque sûr que vous ne verrez pas trop la différence… !
Parlons donc aujourd’hui, si vous le voulez bien, de ce roman de Monsieur Philippe Djian, « 37°2, le matin ». ֤Évidemment, pour être tout à fait raccord, j’aurai pu choisir d’attendre fin juin, début juillet, pour vous en causer, époque des canicules dans notre pays. Mais, d’un autre côté, cela va réchauffer sensiblement l’atmosphère ambiante (un peu moins que si j’avais choisi « Farenheit 451 », c’est vrai, c’est une très bonne remarque, monsieur P. !) qui en a tant besoin en ce moment.

L’exemplaire à ma disposition est une édition en livre de poche, au format réduit donc, permettant de le trimballer partout où on va, au sein d’une de ces grandes poches sans fond de manteau matelassé (À noter, par expérience, que dans un jean’s slim cela ne marche pas, ou alors il faut prendre plusieurs tailles au-dessus, et du coup : on ne parle plus alors de jean’s slim mais plutôt d’un sac à patates mal taillé ! Mais, après tout, c’est vous qui voyez si cela ne vous gêne pas d’être fagoté comme un as de pic !
La couverture est assez jolie. Enfin, surtout si on aime le bleu clair. Il s’agit tout bêtement de l’affiche du film (Jean-Jacques Beineix.1986). Affiche réalisée par Christian Blondel d’après une photographie de Rémi Loca, et récompensée par un César de la meilleure affiche en 1987 (Je ne suis pas le seul, donc, à avoir du goût, cela me rassure quelque part).
Béatrice (Dalle, née Cabarrou, en 1964, à Brest même), je l’ai rencontrée, un jour. Une rencontre assez brève, au demeurant. Et, on peut d’ailleurs ici, évoquer plutôt un choc frontal, qu’une véritable rencontre ! Cela se passait en 1989, dans le hall de la gare SNCF de Bordeaux-Saint-Jean…
Elle courait… (en retard, peut-être, pour attraper son train, direction Périgueux, où avait lieu le tournage du film « Les bois noirs » de Jacques Deray ? Je ne sais…), vêtue d’une salopette bleue foncée (« Bleu » est aussi un titre de monsieur Djian, pour ceux qui n’avait pas remarqué la coïncidence). Et, j’étais sur sa trajectoire… et boum… ! ce qui devait arriver, arriva, elle me percuta de plein fouet ! Mais, pas un mot d’excuse, rien ! L’une de ses bretelles de salopette tombée, elle repartit aussi vite, et dans la même direction, une fois celle-ci replacée sur son épaule. L’image qui me reste en mémoire, aujourd’hui, après toutes ces années, est celle de son fessier rebondi s’éloignant vers une destinée cinématographique qu’on connait bien. C’est tout… et c’est vrai que c’est assez peu de chose.
Cela n’a aucun rapport avec le roman dont il est question aujourd’hui (mais, je doute que vous m’en teniez rigueur), mais il m’est arrivé quasiment la même (més- ?) aventure avec Hélène Ségara, la chanteuse à voix. De son vrai nom : Hélène Rizzo. Tôt, un matin, je me trouvais dans le hall de mon centre commercial (Carrefour) préféré et… (suspens… !) elle aussi m’a foncé dessus ! Vêtue d’un sweat à capuche noir, la dite capuche enfoncée sur la tête, madame la chanteuse avançait vite et sans vraiment apercevoir ce qui se trouvait devant elle. Ce qui, étant moi, le choc, cette fois encore, fut violent, et elle failli en laisser tomber le paquet qu’elle tenait à la main ! Nous échangeâmes alors un regard bref, mais intense. Elle a des yeux magnifiques, ceci dit en passant (même vite)…
La prochaine fois, je vous parlerai d’un bouquin de physique quantique et de comment l’ancien maire de Lyon (Michel Noir) m’a marché sur le pied, un dimanche soir, sur les quais de Saône. Bon dimanche à vous, et bonne lecture.

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